Ça vaut la peine parfois de se promener sur des sentiers encombrés, ils nous mènent à de beaux endroits !
Le sentier était divisé en trois sections : le premier tiers était un habitat humide longeant un ruisseau avec beaucoup de mousse et d'arbres de morts. Un super terrain de jeu pour les champis ! Le deuxième tiers était plus en altitude avec des caps rocheux, encore de la mousse et un mélange de jeunes feuillus et de conifères. Le dernier tiers longeait une érablière, pas nécessairement le meilleur habitat à champis mais j'ai quand même pu observer quelques espèces intéressantes, ne serait-ce que par leur nombre astronomique !
Les armillaires communs (souvent appelés à tort "armillaires couleur de miel") sont des "tueurs d'arbres" qui poussent en grandes colonies sur des arbres encore vivants.
Quand vous cueillez des armillaires communs, recherchez les spécimens encore en boutons, comme ceux-ci, et ne cueillez que le chapeau. Attention à bien les cuire, la chair contient une toxine qui affectent certaines personnes si la cuisson n'est pas adéquate !
Les lactaires couleur de suie étaient très présents sur le site, poussant parfois même en touffes de quelques individus. J'en ai même trouvé un en forme de coeur !
Les premiers pleurotes qui ont croisé mon chemin : le pleurote tesselé. Il a servi à cuisiner mon souper !
Le pleurote étalé a aussi servi à confectionner mon souper ! Il était d'ailleurs présent en plus grand nombre.
Une belle bande de mycènes
Les omphales poussent en grandes colonies. Pour distinguer les omphales en clochette des omphales de Kauffman, il faut connaître la nature du bois sur lequel elles poussent.
Des champis inconnus, parce qu'il en faut bien au moins une espèce par billet !!
De vieilles pholiotes squarreuses ratatinées !
Les omphales poussent en grandes colonies. Pour distinguer les omphales en clochette des omphales de Kauffman, il faut connaître la nature du bois sur lequel elles poussent.
Des champis inconnus, parce qu'il en faut bien au moins une espèce par billet !!
De vieilles pholiotes squarreuses ratatinées !
C'était la première fois que je voyais une talle d'entolomes abortifs. On dirait du styromousse qu'on utilise pour garnir les colis fragiles... ! Ou encore un isolant pour les murs ! C'est un champignon comestible que je n'ai jamais goûté. Si j'avais voulu en cueillir, j'aurais pu en offrir à tout mon entourage tellement il y en avait !
Un autre champi qui pousse en quantité : la pézize orangée. Elle recouvre littéralement les chemins sablonneux, notamment dans les érablières. Je vous mets au défi de jouer à ne pas marcher sur les pézizes si vous allez sur ce sentier... Impossible ! C'est un comestible mais à la chair si mince et de si petite taille qu'il faut s'armer de patience si on veut en cueillir pour la peine.