Vous êtes-vous déjà demandé ce qui pouvait bien pousser dans la forêt après une semaine de canicule intense et au lendemain d'une pluie abondante ? Honnêtement, je craignais le pire. Avec la chaleur qu'il a fait, je ne pensais pas que des champignons avaient survécu ! D'un autre côté, j'avais beaucoup d'espoir suite à ma dernière sortie deux semaines plus tôt où j'avais pu voir des espèces qui semblaient assez précoces.
Aucun lactaire ni aucune chanterelle n'était au rendez-vous malheureusement (on peut toujours espérer...). Nous avons toutefois pu observer une belle variété d'espèces, quoique très éparpillées dans la forêt.
Les trémelles étaient au rendez-vous, fidèles à leur habitude. Il est à noter que ce sont les champignons les plus précoces que j'ai pu observer cette année, dès le début avril en Mauricie, et que j'ai en vu à presque toutes mes sorties depuis.
Quelques espèces de bolets ont pu être observés dans différents états. Ce bolet blanc est en fin de vie avancée ! D'autres semblent s'être fait des amis arachnéens...
Les russules étaient aussi très présentes, certains très jeunes d'autres plutôt vieilles. Malheureusement, toutes les espèces trouvées étaient particulièrement brûlantes et donc immangeables, malgré qu'elles étaient bien jolies !
Plusieurs espèces d'hygrophores ont aussi croisé notre chemin. Ces champignons me rendent toujours de bonne humeur par leurs belles couleurs vives !
Une amanite était aussi au rendez-vous. Cela semble être une amanite à voile jaune. On la reconnaît par son pied jaune, son voile jaune et son vestige de voile lui aussi jaune, au niveau du pied.
J'ai souvent rencontré ce mycène lors de mes sorties mycologiques. À première vue, je dirais que c'est un mycène alcalin. Il a un beau chapeau gris-brun velouté que la caméra ne rend pas très bien.
Ce bébé champignon semble être un ascomycète. Une pézize peut-être ?
Certains champignons sont difficiles à distinguer parmi les feuilles mortes qui jonchent le sol !
Et la vedette de la journée : le polypore persistant ! Il y en avait partout, du milieu du sentier jusque sous les racines qui bordaient celui-ci. Il paraît bien survivre par temps sec.
Superbes photos! Ce sont les dernières avant le plouf?
RépondreSupprimerOuais, les dernières avant le grand plouf !
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