lundi 30 mai 2011

SORTIE MYCO-BOTANIQUE : 30 MAI - ST-LIGUORI

Ouiiiiiiiiiiiiii ma première cueillette officielle de l'année !! Ce sont évidemment des polypores écailleux. Ce sont loin d'être les champignons les plus intéressants au niveau culinaire, mais ils sont parmi ceux que j'apprécie le plus, simplement car ce sont les premiers que je mange dans l'année (ça changera le jour où je trouverai une talle de morilles... !).

Vue sur la Ouareau. Ceux qui connaissent le coin sauront peut-être où je me trouve...


La Ouareau déchaînée, de toute beauté !


Les ruines dans lesquelles je cueille mes polypores écailleux. Ça a un certain charme, non ?


Je suis retournée à St-Liguori, au même endroit que l'an dernier et j'ai vu juste : les polypores sont au rendez-vous. C'est un secteur très feuillu où il y a des dizaines de troncs d'arbres tombés. À cet endroit, il y a deux secteurs où les polypores poussent en grand nombre. Le premier secteur, plus à l'ombre, ne présentait que des champignons très jeunes. J'ai décidé de les laisser pousser quelques jours encore. Je vais me fier au reportage de Manon sur la croissance du polypore écailleux pour savoir quand y retourner ! Le deuxième endroit, plus ensoleillé, présentait de beaux polypores écailleux bien dodus mais encore jeunes et tendres. J'ai sauté dessus. Euh, pas tout à fait... Je devais d'abord descendre une pente jonchée d'arbres morts et de pierres moussues, glissantes et instables... et remonter sur la pente de l'autre côté, tout aussi encombrée, et ce, au milieu des assauts incessants des maringouins (mais... je portais mon imper malgré les 29 degrés, j'étais protégée !).

L'endroit pentu, moussu et vaincu !


Ma récompense : presque 1 kg de chapeaux de polypores à mariner. Contrairement à l'an dernier, je n'ai cueilli que les chapeaux : ça facilite le transport et le nettoyage, et on a une meilleure idée de la quantité réelle de champignons cueillis (j'avais perdu la moitié de ma récolte en parties coriaces l'an dernier). Autre chose que j'ai apprise : ne pas mariner mes champignons ce soir. La dernière fois, j'ai été dans la cuisine jusqu'à 23h... un soir de semaine.

Je me sentais comme Boucle d'or et les trois ours... Celui-ci est trop petit. Je vais le laisser grandir un peu.


Ceux-ci sont trop gros, je vais les laisser à la forêt.


Ceux-ci sont pleins de plumes (!!?!?). Je vais passer mon tour.


Ceux-ci sont juste à point !!

Chemin faisant, j'ai pu observer bon nombre de plants de petits fruits : framboises, fraises, gadelles. J'ai aussi observé ces deux arbustres en fleurs. Seraient-ce un cerisier à grappes et... du sureau ? La qualité de ces images est très approximative car mon appareil était à ISO 1600 (je ne l'avais pas replacé suite à une photo de nuit... ma faute !).

Cerisier à grappe


Sureau

5 commentaires:

  1. Ça m'a tout l'air du cerisier à grappe (ici la floraison commence) et d'un sureau.

    Ta photo à St-Liguo m'indique une direction, mais je ne sais pas à quel endroit exact tu étais... Quand je vais à St-Liguo, je vais chez ma famille!!! Je me suis tu baignée dans cette rivière-là étant petite!

    Tant mieux si ma série de photo peut t'aider!

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  2. Merci Manon, je retournerai pour une petite cueilette cet été. Et il faudrait bien que j'aille me baigner dans cette belle rivière un de ces quatre ! Depuis que j'habite Lanaudière, je suis en amour avec la Ouareau, elle m'impressionne !

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  3. Je te jure Katia, chaque fois que je lis un de tes récits, ça me donne vraiment envie d'aller me balader en forêt. Le problème, c'est que je ne connais pas de bons spots et que je ne connais rien aux plantes. Il va falloir que je m'y mette, ça a l'air trop le fun. En plus, tu es revenue avec plein de beaux champignons, miam! Comment as-tu débuté en mycologie????

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  4. Joli coin dis donc! J'aimerais connaître la mycologie comme toi!

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  5. Pourtant, la mycologie c'est tout simple ! À la fin de mes études (il y a 2 ans), je me suis payé un petit cours sur les champignons comestibles offert par la mycoboutique. Ensuite, je me suis inscrite au cercle de Mycologues de Montréal et j'ai participé à toutes les sorties que j'ai pu pour apprendre à identifier les champignons sur le terrain. Les principaux groupes sont faciles à différencier et j'ai rapidement appris à reconnaître plusieurs espèces comestibles ou non. Disons qu'en 3 mois, j'avais une excellente base. Le plus difficile, c'est de trouver les bons coins pour cueillir. Mais pour ça, j'ai le géocaching qui me fait découvrir des contrées inconnues... et champignonneuses ! On se fera une petite sortie myco-blog à la fin de l'été si ça vous dit !

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