Je suis retournée à St-Liguori, au même endroit que l'an dernier et j'ai vu juste : les polypores sont au rendez-vous. C'est un secteur très feuillu où il y a des dizaines de troncs d'arbres tombés. À cet endroit, il y a deux secteurs où les polypores poussent en grand nombre. Le premier secteur, plus à l'ombre, ne présentait que des champignons très jeunes. J'ai décidé de les laisser pousser quelques jours encore. Je vais me fier au reportage de Manon sur la croissance du polypore écailleux pour savoir quand y retourner ! Le deuxième endroit, plus ensoleillé, présentait de beaux polypores écailleux bien dodus mais encore jeunes et tendres. J'ai sauté dessus. Euh, pas tout à fait... Je devais d'abord descendre une pente jonchée d'arbres morts et de pierres moussues, glissantes et instables... et remonter sur la pente de l'autre côté, tout aussi encombrée, et ce, au milieu des assauts incessants des maringouins (mais... je portais mon imper malgré les 29 degrés, j'étais protégée !).
Ma récompense : presque 1 kg de chapeaux de polypores à mariner. Contrairement à l'an dernier, je n'ai cueilli que les chapeaux : ça facilite le transport et le nettoyage, et on a une meilleure idée de la quantité réelle de champignons cueillis (j'avais perdu la moitié de ma récolte en parties coriaces l'an dernier). Autre chose que j'ai apprise : ne pas mariner mes champignons ce soir. La dernière fois, j'ai été dans la cuisine jusqu'à 23h... un soir de semaine.

Chemin faisant, j'ai pu observer bon nombre de plants de petits fruits : framboises, fraises, gadelles. J'ai aussi observé ces deux arbustres en fleurs. Seraient-ce un cerisier à grappes et... du sureau ? La qualité de ces images est très approximative car mon appareil était à ISO 1600 (je ne l'avais pas replacé suite à une photo de nuit... ma faute !).